Né à Péronne le 11 octobre 1852 et mort à Arras le 1er janvier 1915, est un peintre français de l’école naturaliste.
Francis Tattegrain est le troisième fils de Charles-Louis Tattegrain (1806-1879), président du Tribunal d’Amiens, et de Thérèse Marie Voillemier (1819-1881).
Issu d’une longue lignée de magistrats et d’une des plus anciennes familles de Péronne, leur bisaïeul était mayeur de Péronne en 1781.
Le jeune Francis ne reçoit l’approbation paternelle pour s’adonner à la peinture que contre la promesse d’entamer des études de droit.
Il obtient donc brillamment son doctorat en droit pour ensuite ne plus se consacrer qu’à la peinture.
Francis Tattegrain découvre Berck en compagnie de ses parents dès 1865. Son père, fait construire un chalet au 28, rue de l’Entonnoir à Berck.
Le lieu de vacances du jeune Francis deviendra le cadre principal de son œuvre picturale. La venue à Berck de Ludovic-Napoléon Lepic, est un facteur déterminant : « ce qui m’a décidé à m’adonner complètement à la peinture, ce fut, en 1876, ma rencontre à Berck avec le comte Lepic qui travaillait sur la plage en plein vent… ».
Durant l’hiver, il réside à Senlis, dans la maison de son grand-père maternel, le docteur Jean-Baptiste Voillemier (1787-1865), qui est un proche parent du sculpteur Edmé Bouchardon. Ce grand-père est également le premier président du Comité Archéologique de la ville depuis sa fondation en 1863.
Le 2 septembre 1882, Francis Tattegrain épouse Eugénie Joséphine Anne Deleviéleuse Doudemont (†1941).
En 1883, naît son premier enfant Robert, qui sera suivi par Thérèse en 1886 et Jeanne en 1890.
Son territoire de prédilection est la baie d’Authie où il acquiert 100 hectares de dunes et bâtit un atelier lui permettant de réaliser les grands formats en éclairage naturel. Il travaille également sur l’ensemble du littoral de la côte d’Opale, à Audresselles et jusque vers Wissant où il rejoint fréquemment ses amis : Virginie Demont-Breton et son mari Adrien Demont.
Francis Tattegrain meurt dans le Pas-de-Calais durant la Première Guerre mondiale. C’est le général Boichut, qui, dans ses Mémoires, nous éclaire sur cette mort : « Le 1er janvier 1915, la palette à la main, l’illustre peintre Francis Tattegrain mourait à 63 ans, au champ d’honneur, alors qu’il reconstituait, sous les obus, l’esquisse du beffroi d’Arras. »
(source Wikipédia)