Jean Laronze est un peintre français, né le 25 novembre 1852 à Génelard (Saône-et-Loire) et mort le 12 février 1937 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)
La vocation de Jean Laronze naît vers 1858 en visitant le musée Rolin d’Autun.
En 1878, Jean Laronze épouse Eugénie Mignot, fille d’un riche commerçant. En 1882, le couple s’installe à Paris dans une des demeures familiales.
C’est à cette période que début réellement la carrière de l’artiste.
Son premier maître est le peintre paysagiste Louis Émile Dardoize (1826-1901).
Il affectionne particulièrement les vues champêtres et forestières, dénuées de personnage.
Avec Dardoize, Laronze travaille d’abord le dessin et notamment des nus.
Il est ensuite admis dans les ateliers de Tony Robert-Fleury (1837-1912) et de William Bouguereau (1825-1905) à l’Académie Julian à Paris.
En 1887, il reçoit sa première récompense au Salon des artistes français avec L’Orpheline qui obtient une mention honorable.
Les années 1890 sont marquées par un grand vide, autant au niveau professionnel que personnel.
Son beau-père meurt en 1890, tout comme ses deux filles à deux jours d’intervalle des suites d’une méningite foudroyante.
Ces événements interrompent la production de Jean Laronze durant deux ans.
Son ami et maître Bouguereau le remotive et le fait entrer à l’Association des artistes peintres, sculpteurs, architectes, graveurs et dessinateurs dont il est le président depuis 1883.
En 1896, Jean Laronze expose à nouveau au Salon des artistes français.
Les séquelles causées par la méningite sur son fils Jean pousse Jean Laronze et sa famille à faire des séjours réguliers au bord de la mer dès 1904.
De ces voyages, l’artiste peint les plages de la Manche entre 1904 et 1909.
Il présente ainsi au Salon des artistes français une série de pêcheurs, bateau, barque qui est accueillie chaleureusement.
Durant la Première Guerre mondiale, Jean Laronze cesse de peindre jusqu’à 1919.
Après la guerre, Jean Laronze se remet à peindre et expose de nouveau au Salon des artistes français.
Sa toile L’Étang de Champcenot, envoyée en 1921, est acquise par la mairie de Paris.
Sur la plage de Berck de 1920 est acquise par le baron Maurice de Rothschild qui l’offre au musée de Tarbes.
L’artiste meurt le 12 février 1937 à Neuilly-sur-Seine.
(source Wikipédia)